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Des points faibles aux tiers-lieux
Les propos suivant sont théorique et relève du domaine de l'observation.
Le terme ambiguë “Tiers-Lieux” utilisé depuis plusieurs années se précise en ce moment dont Antoine Burret en a fait le coeur de son sujet de recherche possiblement pour répondre aux intentions du gouvernement.
On notera notamment ces passages:
- Ce n'est pas un lieu convivial, ni un lieu d'échange,
- C'est un lieu où ont conçoit quelque chose (produits et services)
Notons qu'avant que l'on se fasse une idée de ce qu'est un tiers-lieux, les fablabs ont été les pionniers de ce mouvement sans grande aide de la part du gouvernement. Il existe énormément de type de tiers-lieux que l'on en parle sous formes de “théories anthropologique”.
Suite au faible résultat de déploiement de fablab, des lieux supervisé par le gouvernement ont pris de l'ampleur dont ce lieu présenté par cette superbe présentation du Bliiida à Metz mais des termes étranges y sont glissés donnant l'illusion d'une nouvelle solution pour faire cohabiter des entreprises et ainsi créer une sorte d'industrie 2.0. Du moins, C'est l'orientation souhaitée pour mettre en place pleins de manufacture de proximité. Ceci est inclus dans le plan de relance avec 45 millions d'euros prévus pour créer 300 lieux financés à hauteur de 75000e à 150000e sur 3 ans.
Les soucis:
- Donne l'impression que c'est quelque chose de nouveau alors que ce sont juste des zones d'entreprises ouvertes au public tous les jours à des horaires très larges. L'espace public et privé peut-être alors conjoint où des effets de bord peut avoir lieu (travail dissimulé, pubs immersives)
- Le coût du travail sera plus faible car l'expérience et le matériel seront mutualisés.
- Cela créer plus de burnout car les limites entre la vie pro et perso sont plus fines.
- …
Ces lieux seront une sorte d'extension de la station F qui se trouve dans la gare Austerlitz à Paris. Celle-ci incluent de nombreuses startup dont les besoins sont souvent superficiels. Pour le moment, l'état investie beaucoup dans des tiers-lieux pour dynamiser les territoires en plus d'imposer la transition numérique. Notons qu'au moins 1/3 des personnes n'y parviendrons pas à faire correctement cette transition et les jeunes actuels savent encore moins utiliser des outils numériques qu'avant par leur manque d'autonomie et d'esprit critique.
Dans cette intervention, on remarque bien que ce modèle profite aux grosses entreprises (SNCF immobilier. Au lieu de vendre à d'autres sociétés plus petites ou à des particuliers, ils vont s'enrichir grâce à de la location et peut-être moins laisser de place à la concurrence ferroviaire?) où l'état (ANCT, Agence nationale de la cohésion des territoires) veut garder le dernier mot, voir appliquer de nouvelles visions dans le futur pour encadrer l'ère du tout numérique). Le protagoniste avec pleins de rêves se retrouve alors enclavé mais est-il vraiment libre de propositions de manière à mettre de côté de temps en temps les chiffres ? L'un demandera à ce que son loyer soit dûment payé à l'heure et l'autre mettra la pression pour suivre la direction à prendre.
Un paragraphe issu du marxisme est intéressante dans cet article :
“Le tiers-lieu est un outil au service de la classe dominante qui vise à donner à la classe dominée l’illusion qu’elle va vers une amélioration de ses conditions. Mais en réalité, le tiers-lieu est une arme dans les mains des capitalistes qui visent à extorquer la plus-value aux prolétaires, et à les pousser à reproduire le système, qui est fondé sur le monopole radical de l’automobile.”
Comme dit le chercheur Antoine Burret dans cet article, il est important de préserver les tiers-lieux selon la définition de Ray Oldenburg, car ils permettent la création d'initiatives citoyenne pour répondre à un grand nombre de problèmes réels et tangibles pour l'Homme tel que les maraudes, débats, associations, …
Petit clin d'oeil à Yes We Camp qui utilise plutôt les mots"espaces communs" ou "lieux partagés" pour mettre en avant l'aspect social avant l'économie.